- Prénom : BRIGITTE
- Marraine : Brigitte Matheron, épouse de Pierre Matheron, Directeur Construction France
- Baptême : 4 février 1988
- Longueur creusée : 15 618 mètres
T2 – TUNNEL FERROVIAIRE NORD SOUS MER
- Prénom : EUROPA
- Parrain : Adrien de Tregomain, neveu d’André Bénard, Président d’Eurotunnel
- Baptême : 5 décembre 1988
- Longueur creusée : 20 007 mètres
3 – TUNNEL FERROVIAIRE SUD SOUS MER
- Prénom : CATHERINE
- Marraines : Catherine Evrard, secrétaire de Bernard Pavot, Directeur du T3, et toutes les “Catherine“ de TML car ce prénom était le plus fréquent sur le chantier.
- Baptême : 31 mars 1989
- Longueur creusée : 18 857 mètres
T4 – TUNNEL DE SERVICE SOUS TERRE
- Prénom : VIRGINIE
- Marraine : Virginie, fille de Michel Huez, ouvrier sur le chantier du Tunnel, et lauréate à l’âge de 11 ans du concours intitulé “Dessine-moi ton tunnel »
- Baptême : 11 mai 1988
- Longueur creusée : 3 251 mètres
T5 – TUNNEL FERROVIAIRE SUD SOUS TERRE
- Prénom : PASCALINE
- Marraine : Pascaline, fille de Louis Joly, Chef du Personnel de la Préfabrication, et sœur jumelle de Séverine marraine du T6
- Baptême : 27 janvier 1989
- Longueur creusée : 3 265 mètres
T6 – TUNNEL FERROVIAIRE NORD SOUS TERRE
- Prénom : SEVERINE
- Marraine : Séverine, fille de Louis Joly, Chef du Personnel de la Préfabrication, et sœur jumelle de Pascaline marraine du T5
- Baptême : 5 mars 1990
- Longueur creusée : 3 265 mètres
Note sur T5 et T6 :
Un seul et même tunnelier a été utilisé pour creuser les tunnels ferroviaires sous terre. Ce tunnelier est d’abord parti depuis le Puits de Sangatte sur le tunnel Sud T5 en direction du Terminal français. Dès sa sortie au Portail de Beussingues, il a été retourné de 180° et a aussitôt repris le chemin inverse sur le tunnel Nord T6 jusqu’au Puits de Sangatte.
Le choix alors fait par Christian Nicolas, patron des tunnels sous terre, de deux sœurs jumelles comme marraines successives de ces deux tunnels réalisés par un seul tunnelier s’avère particulièrement judicieux.
Note sur les prénoms féminins des tunneliers :
La tradition vivace de baptiser au féminin les tunneliers remonte à la grande époque des Houillères. Le travail au fond des mines leur étant interdit (loi du 13 décembre 1889), les femmes ne pouvaient alors y descendre. Mais pour marquer quand même leur présence, les mineurs avaient l’habitude de donner des prénoms féminins aux chevaux et autres engins de roulage.
Robert HOUBION et Pierre MATHERON